6 étapes pour réussir un projet d’automatisation du bâtiment
La place de l’automation du bâtiment dans un projet de construction évolue dans le bon sens, la numérisation y contribuant largement. Mais tout n'est pas idéal et nous ne sommes pas dans le meilleur des mondes. Voici quelques conseils à l’attention des maîtres d’ouvrage.
Texte et image: domotech
Dans domotech 3-2023, nous avons publié un article sur THE CIRCLE, le nouveau bâtiment de l’aéroport de Zürich, connu pour avoir été longtemps le plus grand chantier de Suisse.
Malgré l’ampleur du projet, les principaux objectifs concernant la tenue des délais et la qualité des installations techniques ont été tenus.
Nous avons eu la chance de rencontrer certains responsables qui nous énuméré les principaux facteurs de réussite du projet d’automatisation de ce bâtiment grandiose. Ces clés du succès sont facilement transposables à tout projet, quel que soit son envergure.
Nous en résumons les points principaux.
1. Considérer l’option de réaliser l’automation du bâtiment comme étant un choix stratégique.
Ce choix a des conséquences sur la consommation énergétique, la durabilité et la rentabilité du bâtiment. A condition bien entendu, de prendre les bonnes décisions.
2. Prendre en compte les besoins des utilisateurs
Les questions telles que : À quoi va servir le bâtiment ? Que va-t-on y faire ? Quels sont les besoins principaux ? Quelles sont les spécificités dont il faut tenir compte ? sont à discuter le plus tôt possible. Il faut savoir où l’on veut aller et avoir une vision claire.
3. Penser et planifier «intégral»
Pour de nombreuses raisons, notamment historiques, la planification des systèmes CVC et électro est réalisée par des bureaux d’études différents. Les fonctions techniques sont nombreuses et complexes. Pour éviter la prolifération de passerelles permettant à différents systèmes de communiquer entre eux et pour assurer le fonctionnement optimal et cohérent de toutes les installations, il est fortement conseillé de prévoir une « autoroute » (par exemple des systèmes tels que BACnet ou KNX) sur laquelle on va greffer des sous-systèmes s’il le faut. Lorsque le bâtiment sera en fonctionnement, il faut que toutes les informations puissent remonter rapidement au même point et puissent être exploitées au mieux.
Ce point mériterait à lui seul, qu’on lui consacre des pages ou un séminaire spécifique.
4. Nommer un coordinateur pour l’automatisation des bâtiments (intégrateur)
Pour que les solutions adoptées répondent parfaitement aux besoins, il faut désigner un coordinateur de projet. C’est à lui de penser « intégral » et de faire en sorte que les différentes solutions proposées ne « s’additionnent » pas mais se complètent harmonieusement et efficacement. Il s’agit certes d’une dépense supplémentaire mais elle est à considérer comme étant un excellent investissement.
5. Définir clairement les responsabilités et ne pas les diluer
Une phrase qui semble à priori superflue mais qui ne correspond que très rarement à ce qui se vit dans la pratique.
6. Penser en termes de coûts globaux et prendre en compte le cycle de vie du bâtiment
Nous vous renvoyons à la remarque faite au point 3. Au CIRCLE, on y a mûrement réfléchi tout au long de toutes les phases du projet.
Nous transmettons volontiers l’article complet aux personnes intéressées.
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Source du texte: Domotech
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