
Ancrée dans le Jura depuis plus de 60 ans, l’entreprise Thomas Miserez SA a grandi au rythme de la région et de ses industries. Devenue un acteur incontournable dans le domaine des installations techniques, elle mise aujourd’hui sur la polyvalence, la formation et la proximité pour relever les défis du bâtiment et de l’horlogerie.
Travail rédactionnel: Marc Schoeffel
Fondée par le père de l’actuel dirigeant, l’entreprise a démarré modestement dans le chauffage et le sanitaire. À l’époque, une grande partie des études et de la planification se faisait directement en interne. Avec le temps, l’activité s’est élargie à l’industrie, aux systèmes de froid, aux installations de vacuum ou encore à la ventilation.
« J’ai moi-même repris le flambeau il y a une vingtaine d’années, après avoir travaillé sur les chantiers et au bureau », raconte Dimitri Miserez. Aujourd’hui, l’entreprise emploie une vingtaine de collaborateurs et conserve un esprit à taille humaine, tout en s’appuyant sur son bureau d’ingénieurs pour les études et la planification.
Des prestations complètes et diversifiées
La société se distingue par sa capacité à proposer des solutions clés en main : études, démarches administratives, demandes de subventions, réalisation et suivi. Chauffage, froid industriel, ventilation, sanitaire : l’offre couvre l’ensemble des besoins techniques des bâtiments, qu’il s’agisse de villas, d’immeubles locatifs, de bâtiments publics et industriel ou d’ateliers horlogers.
Cette polyvalence a permis à Thomas Miserez SA de se forger des références de premier plan, notamment dans l’horlogerie, secteur exigeant où la précision et la fiabilité sont essentielles. L’entreprise intervient également dans toute la région jurassienne, jusqu’à Neuchâtel, Delémont ou Lausanne, selon les besoins.
La formation comme mission essentielle
La transmission des savoirs occupe une place centrale dans la culture de l’entreprise. « Nous avons formé plus de trente apprentis dans différents métiers du bâtiment et administratif et nous en accueillons chaque année », souligne Dimitri Miserez.
Qu’il s’agisse de projeteurs en chauffage ou en sanitaire, de ferblantiers ou d’installateurs, l’entreprise s’engage à offrir un accompagnement de proximité. Elle accueille aussi des apprentis en AFP (Attestation fédérale professionnelle), une formation plus accessible pour des jeunes rencontrant des difficultés scolaires, leur ouvrant la possibilité de poursuivre ensuite vers un CFC.
Parmi les apprentis qui marquent le quotidien de l’entreprise figure Noémie Buirette, projeteuse en chauffage, et en formation en tant que projeteuse en ventilation, qui illustre parfaitement l’importance accordée à la relève et à la montée en compétences.
Un maître fédéral est dédié au suivi des apprentis et n’hésite pas à donner de son temps en soirée ou le week-end pour les aider. « C’est une conviction : il faut motiver les jeunes et leur montrer que nos métiers ont de l’avenir », insiste le dirigeant.

Répondre aux besoins d’un secteur en tension
Comme beaucoup d’acteurs du bâtiment, Thomas Miserez SA fait face à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Malgré une forte demande, attirer des jeunes vers ces professions reste un défi. « Les métiers du bâtiment sont devenus très techniques, et nous en aurons toujours besoin », rappelle Dimitri Miserez.
L’entreprise multiplie les efforts pour faire découvrir ses métiers, notamment à travers des stages, afin de susciter des vocations. « Il faut redonner envie aux jeunes, leur montrer que nos métiers sont passionnants et qu’ils offrent de belles perspectives. »
Avec un pied dans la tradition et l’autre dans l’innovation, Thomas Miserez SA poursuit son chemin, fidèle à son héritage familial et à ses valeurs de rigueur, de proximité et de transmission.
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Source du texte: Thomas Miserez SA
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