Traitement d’eau pour la production d’hydrogène vert
BWT s'est donné comme mission de traiter l'eau afin qu’elle soit toujours disponible dans la meilleure qualité possible. A Swissbau, Alain Sütterlin, Responsable Marketing et Lukas Ritschard, Senior Product Manager nous ont présenté les systèmes de traitement d’eau pour la production d’hydrogène vert.
Auteur : Pierre Schoeffel
L’hydrogène est de plus en plus important pour la production d’énergie renouvelable et durable. Son utilisation est particulièrement pertinente dans les domaines où il n’existe pas encore d’autres alternatives viables aux sources d’énergie fossiles. L’hydrogène ne constitue toutefois une alternative durable que si le processus de fabrication est écologique. On lui attribue l’adjectif « vert » quand il est produit à partir d’électricité provenant de la surcapacité des centrales électriques ou des systèmes photovoltaïques.
De l’eau ultrapure pour l’électrolyse
Il existe différents procédés de production d’hydrogène. Certains utilisent des hydrocarbures, d’autres de la biomasse, mais le procédé le plus écologique consiste à réaliser une électrolyse (par décomposition de l’eau en hydrogène et en oxygène) en utilisant une énergie renouvelable et propre.
L’eau, matière première nécessaire à la production d’hydrogène vert, doit d’abord être traitée correctement et transformée en une forme ultrapure. Il s’agit d’un composant clé pour une production de haute qualité. Pour cela BWT propose ses appareils standards, utilisés dans la bonne combinaison pour en réaliser une installation complète.
Des étapes soigneusement contrôlées
L’eau est d’abord filtrée pour éliminer les corps solides et les particules qu’elle contient. Ensuite elle passe par un adoucisseur qui retient les éléments minéraux résiduels. L’étape suivante est l’osmose inverse destinée à la purifier. Inverse, parce qu’elle est pressée à travers une membrane. Pour produire de l’eau ultrapure on passe par le processus d’électrodéionisation qui permet d’obtenir la conductivité nécessaire à la réalisation d’une électrolyse écoénergétique. On évite ainsi les dépôts sur les électrodes.
Lukas Ritschard insiste sur le point suivant : « Un système de commande coordonne, contrôle et surveille le processus pour maintenir le niveau de pureté, vérifie la conductivité de l'eau, reçoit les messages de dysfonctionnement et les transmet au système de commande. »
Un réservoir fournit l'eau pour alimenter l'électrolyseur. Cela signifie que la phase finale du traitement se fait en circuit fermé pour un maintien à bas niveau de la conductivité de l’eau grâce à des échangeurs d'ions.
Domaines d’application
En principe, l'hydrogène pourrait à l’avenir remplacer les énergies fossiles. Les grands constructeurs automobiles ont découvert le potentiel de la technologie des piles à combustible. Depuis, de nombreux camions, voitures et bus à hydrogène circulent désormais sur nos routes. Les piles à combustibles constituent une technologie innovante dont les domaines d’applications ne se limitent pas aux véhicules : elles peuvent également être utilisées pour fournir de l’électricité et de la chaleur aux habitations, par exemple.
Alain Sütterlin le confirme : « Ce qui est intéressant de savoir c’est que nous avons des clients tels que des grandes boulangeries qui utilisent de l’hydrogène pour le processus de cuisson. De plus, ils s’en servent également en tant que carburant pour leurs véhicules de transport destinés à la livraison ». Il s’agit d’une démarche dont la cohérence est poussée jusqu’au bout. Alain Sutterlin conclut : « Leur approche est sympathique puisque l’hydrogène vert est utilisé également pour tout le parc de véhicules, ainsi la boucle est bouclée. Cet exemple peut générer des idées similaires ailleurs. »
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